SUMMARY
Ouvrage culte pour les urbanistes et les architectes, Walkscapes fait de la marche beaucoup plus qu’une simple promenade. Pour Francesco Careri, en effet, l’origine de l’architecture n’est pas à chercher dans les sociétés sédentaires mais dans le monde nomade.
La marche est esthétique, elle révèle des recoins oubliés, des beautés cachées, la poésie des lieux délaissés. Mais elle est aussi politique : en découvrant ces territoires qui sont à la marge et cependant peuplés, elle montre que les frontières spatiales sont aussi des frontières sociales.
Ainsi s’ouvrent les derniers espaces de liberté de nos sociétés quadrillées et s’esquisse une tentative de réponse aux préoccupations de demain : comment réinventer la ville pour en faire une terre d’accueil de l’altérité ?
Cette action a été augmentée d’une nouvelle préface de Gilles A. Tiberghien, d’un texte de l’auteur intitulé Walkscapes, dix ans après, traduit par Manola Antonioli, et du Manifeste Stalker de Lorenzo Romito.