La danse américaine

AUTEUR·ES : Béatrice Gross, Laurence Louppe, Catherine Millet, Guy Scarpetta & Jacqueline Caux
EDITEUR : artpress (2018)

BROCHÉ : 96 pages
LANGUE : Français
ISBN13 : 978-2-906-70541-8

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10,00

SUMMARY

Entretiens avec Andy DeGroat, Karole Armitage, Trisha Brown, Lucinda Childs et Meredith Monk.

Préface de Jacqueline Caux, spécialiste de la performance américaine et réalisatrice de films sur des musiciens.

Sous l’influence de toute une école de chorégraphes américains, la danse a connu une révolution esthétique au cours des années 1970. Ils déconstruisent les codes de la danse classique, explorent de nouveaux modes d’expression du corps, intègrent des disciplines tels que la vidéo, le cinéma, les arts plastiques. De nouvelles problématiques se font jour : l’expressivité du corps, la mise en avant de l’individualité, l’importance des décors qui ne sont plus considérés comme de simples fonds, la question générationnelle, la prise en compte de la caméra dans la chorégraphie, les représentations donnant quelquefois lieu à un film qui n’est pas que documentaire. Parmi ces chorégraphes figurent Andy DeGroat, Merce Cunningham, Karole Armitage, Trisha Brown, Lucinda Child, et Meredith Monk à qui artpress consacre un volume entier. Tous ont été révélés en France dans le cadre du Festival d’Automne, du Festival d’Avignon et du Centre national de la chorégraphie à Angers.

Andy DeGroat (1948) débute à New York puis s’installe en France au début des années 1980, après une magistrale représentation au Centre Pompidou; Karole Armitage (1954) est engagée dans la compagnie de Merce Cunningham en 1975, puis réalise des performances dans des lofts de Soho. Elle refonde la danse classique par son style vif et débridé qui dégage une forte énergie ; Trisha Brown (1936-2017) est certainement la plus connue. Membre fondateur du célèbre Judson Dance Theater, groupe informel de danseurs à New York, elle développe un langage chorégraphique structuré, dit le « mouvement brownien », où les corps se meuvent avec une grande fluidité dans l’espace, dans la lignée de Merce Cunningham. Elle a régulièrement collaboré avec le peintre Robert Rauschenberg. Le musée d’art contemporain de Lyon lui a rendu hommage en 2010 ; Lucinda Childs (1940) est également associé au Judson Dance Theater. En 1973, elle crée à New York la Lucinda Childs Dance Company, puis s’installe en France en 1976. Remarquée par son solo dans Einstein on the Beach, mis en scène par Robert Wilson, elle développe un style plus minimaliste, collabore avec des plasticiens, notamment Sol LeWitt. Le Festival d’Automne lui a consacré une rétrospective en 2016.

Ce volume contient également un extrait du journal que Merce Cunningham a tenu pendant le tournage de Channels Inserts, un film-ballet réalisé en collaboration avec Charles Atlas.