Oskar Schlemmer – Lettres et journaux

Auteur: Oskar Schlemmer, traduit de l’Allemand par Claude Rabant
Editeur: Carta Blanca Editions, Paris (2014)

Broché: 288 pages
Langue: Français
ISBN13: 978-2-9536129-1-2

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22,00

SUMMARY

Les écrits et correspondances, pour la première fois disponibles dans leur ensemble en français, du peintre, sculpteur, décorateur de théâtre, scénographe et chorégaphe allemand (1888-1943), acteur essentiel du Bauhaus.

Écrits intimes d’un peintre et d’un chorégraphe visionnaire, les Lettres et journaux d’Oskar Schlemmer sont restés longtemps inédits en français, à l’exception de fragments traduits par Éric Michaud en 1978.

S’ils dévoilent peu de choses sur sa vie personnelle, l’un de leurs premiers attraits est de nous faire pénétrer au sein du Bauhaus, dont Schlemmer fut l’un des acteurs essentiels, et de révéler les relations d’enseignement et de pouvoir qui s’y tissaient. Ils consignent surtout le dialogue intense et soutenu que, sa vie durant, Schlemmer a entretenu avec lui-même à propos de ses créations, de ses angoisses, de ses contradictions, de ses espoirs. Ils ouvrent une nouvelle perspective pour appréhender cet artiste protéiforme.

La présente traduction des Lettres et journaux d’Oskar Schlemmer est conforme à l’édition des Briefe und Tagebücher de Tut Schlemmer parue en 1958.

“Le noyau de mon être – mon intimité même – est enclos dans une coquille déposée par le monde extérieur. Mon art est sans doute ce qui reflète le mieux ce noyau. Car c’est précisément dans la Forme que ce noyau, invisible et non su, se présente. ” (Lettre à Tut, 12 novembre 1919)

“Si les nazis prennent le pouvoir, faudra-t-il se retirer dans les forêts de Bohême, ou bien entrerons-nous directement dans la prochaine guerre ? ” (Lettre à O.M., 1er décembre 1930)

“Né le 4 septembre 1888 à Stuttgart, d’une mère Souabe de Heidenheim dans le Wurtemberg et d’un père de la Hesse Rhénane à Mainz. (De mon père sans nul doute le goût du théâtre et du carnaval, de ma mère la réflexion et le sérieux qui se traduisent ensuite en peinture). Un semestre à l’École des arts décoratifs de Stuttgart, puis l’Académie. Entre-temps, une année à Berlin. Rencontre avec l’art moderne : le Blaue Reiter et le Sturm. À Stuttgart, suite à cette rencontre, débat et conversion. – Débuts du Ballet Triadique. – Ouverture d’une galerie de peinture rue du Neckar. – La guerre ! – Une demi année à l’Académie. Bas reliefs et sculptures. – 1922 : première représentation du Ballet Triadique à Stuttgart. Décembre 1920 : nomination au Bauhaus d’État à Weimar par Walter Gropius (en même temps que Paul Klee). D’abord peinture murale. Plus tard atelier du métal, puis sculpture sur bois et sur pierre. – Pour l’exposition de 1923 : décoration en peinture et sculpture du bâtiment des ateliers. Première démonstration sur de grandes surfaces et dans un vaste espace. Variations sur le thème de l’Homme sous forme de peintures, lignes, surfaces, reliefs, métal, etc. ”

Oskar Schlemmer (Autobiographie, 1923)