Faire un carton

Auteur: Fabienne Yvert
Editeurs: La ville brûle (2017)

Broché: 76 pages
Langue: Français
ISBN13: 978-2-360-12082-6

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10,00

RÉSUMÉ

« Avant le livre, des notes dans des carnets (journal, observations, propos lus ou entendus, échangés). Notes poétiques qui me viennent au fil du temps, failles du quotidien, émerveillements instantanés, tremblements de sens, arcs-en-ciel avec le tuyau d’arrosage, joie du langage. Mais ils se remplissent aussi dans l’adversité, avec ce qui m’écorche la vue, les oreilles ou le cœur. Le haut le cœur.

La poésie est ce qui sauve et fait bouger en pareil cas : faire écho, aller ailleurs et aller plus loin, se désengluer du réel.

Partir du particulier pour aller vers le général, retourner les situations et les mots qu’on se prend dans la figure, en rire (même jaune) plutôt qu’en pleurer. Retour gracieux à l’envoyeur.

Comment changer le monde, le faire voir d’une autre manière, poétique, politique, active, inventive, décapée de poussière, rouille ou vernis. D’un oeil neuf, ou rincé. La poésie parle du monde et le monde transforme la poésie, ces deux là marchent ensemble, et c’est ce qui m’intéresse. La poésie comme un art de combat et de partage, de découverte de la vie entre les marées, quand on peut aller à pied sur l’île au trésor juste en face.

Habituellement, les tampons servent à se faire des cartes de visite, par exemple. Ils permettent à tout le monde d’être son imprimeur, sur différents supports, petite imprimerie de poche, et de pauvre. On se sert d’une pince pour les prendre et les clipser : prendre les mots avec des pincettes, voilà un exercice qui me paraît salutaire. »