Carnet de recherche, projet jouir 2015-2020

AUTEURS : Michaël Allibert & Jérôme Grivel
EDITEUR : L’L éditions (2021)

RELIÉ : 239 pages
LANGUE : Français
ISBN13 : 978-2-960-15333-0

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RÉSUMÉ

Que signifie chercher en art? Ou, plus modestement, que se passe-t-il dans cet espace protégé que constitue une recherche menée dans le cadre de L’L? Loin de toute certitude, Carnet de recherche, projet jouir 2015-2020 propose quelques éléments de réponse, en relatant l’expérience vécue par deux artistes engagés dans un tel processus. En partageant sans pudeur les notes, échanges, retours d’expériences ainsi que les propositions plastiques et chorégraphiques d’une recherche autour du terme « jouir », menée sur plus de trois années, Michaël Allibert et Jérôme Grivel rejouent ici de manière quasi tautologique l’idée
« d’obscène » (ce qui ne doit pas être vu ou montré, ce qui est hors de la scène) qu’ils ont traversée pendant ce travail.

« C’est en attendant un train à Lille en mars 2015, à l’issue d’une résidence au cours de notre précédente recherche à L’L (La nuit est tombée sur le royaume ), que nous nous sommes mis à discuter du
« jouir », de notre rapport à la pornographie, de ce que nos corps peuvent faire ou pas au sein d’un système social, de la pudibonderie ambiante, des différentes études liées au genre et leurs concepts, ou bien encore des sexualités qui troublent les normes.

Il y a eu une évidence commune à vouloir creuser cette notion de jouissance et nous avons rapidement partagé un document en ligne dans lequel nous notions toutes sortes de choses (pensées, notes, images, etc.). Ce document préliminaire nous a permis de poursuivre à distance notre discussion initiale et, au moment d’attaquer notre troisième recherche à L’L (celle dont il est question ici), il nous a servi de premier support de travail. »

Michaël Allibert est chorégraphe et Jérôme Grivel artiste plasticien. Depuis 2014, ils collaborent ensemble à des projets situés entre danse contemporaine et arts plastiques, où les lignes de force qui traversent leurs travaux respectifs se rejoignent: la place du corps de l’actant et/ou du spectateur-visiteur ou encore la mise en place de stratégies d’émancipation face à des systèmes coercitifs.